Le premier choc Pétrolier – Peugeot sauve Citroën
… Tout d’abord un produit phare : l’automobile. Ce mode de transport individuel reste simple, pratique, synonyme d’évasion. Le marché n’est pas encore saturé, mais par prudence les volumes de vente sont revu à la baisse.
Ensuite une gamme large, s’étendant de la 104 à la 604, permettant à la clientèle de choisir selon ses moyens et la possibilité de descendre en gamme si elle y est contrainte.
Une qualité connue, mieux, reconnue, qui permet de soutenir les ventes et contre toute attente, de progresser sur les ventes à l’étranger. Dernier atout, et non des moindres, le moteur diesel.
A sa moindre consommation, s’ajoute une fiscalité avantageuse. Les gouvernements d’Europe redoutant le lobby des transports, tous mettent en place un gasoil à prix plus bas, afin de ne pas les mécontenter.
Reste à bien jouer la partie.
C’est à cette époque que Citroën s’effondre suite à l’enchainement de mauvaises décisions, prises au plus mauvais moment. Michelin, propriétaire de la marque aux chevrons, demande assistance à Peugeot.
Concurrentes, mais néanmoins amies, les deux firmes sont depuis très longtemps en affaires. Mais Peugeot hésite, au risque de laisser l’état français intervenir et de voir se créer un mastodonte Renault-Citroën.
Celui-ci écraserait la marque au lion : il faut s’engager. Le 24 juin 1974, Peugeot vient de sauver Citroën, s’offrant au passage la dimension d’un grand groupe national.
Puis ce sera le tour de Chrysler Europe, avec cette fois, l’ambition de donner une dimension internationale au nouveau groupe PSA Peugeot Citroën.